biographie

Michel Coquet est né en France en 1944 à Tours.
Dès l'âge de seize ans, à la suite d'une expérience spirituelle, il entre dans une quête intérieure dont il suivra le fil sa vie durant. Jusqu'à son appel sous les drapeaux, sa vie est centrée sur la pratique méditative et sur une discipline rigoureuse de la personnalité et du corps à travers le hatha yoga.

Appelé sous les drapeaux, il accomplit son service militaire au camp de Satori à Versailles, en tant que PM (police militaire). A ce titre, il pratique une année de judo. De retour à la vie civile, il continue la pratique des yogas.

A vingt ans, il commence la pratique du karaté, du Yoseikan budo et du iaï do (sabre japonais de l'école Katori Shintô ryû) avec l'un des premiers experts japonais venu en France, maître Hiroo Mochizuki.

Après des recherches poussées dans les domaines de la philosophie, de la théosophie moderne, des religions comparées, de l'alchimie, de la gnose, et de l'ésotérisme en général, de l'Orient comme de l'Occident, il part au Japon où il résidera pendant une période de cinq années (1969 -1973) pour approfondir la voie qu'il a choisie, celle du Budo nippon, c'est-à-dire l'art martial envisagé sous son aspect spirituel comme moyen, non de détruire des adversaires, mais de se maîtriser soi-même au profit de la paix en Soi et autour de Soi.

Il deviendra ainsi l'élève de maîtres reconnus :
1 - Maître Minoru Mochizuki (dans le dojo duquel il réside) pour le judo (1er dan), le ken-jutsu (style katori) et l'aïki-jutsu (3e dan).
2 - Maître Sano Teruo pour le karaté et le ko-budo. Ce maître est le fondateur du style Kokusaï Bujutsu Sano-ryû Karate jutsu, école dans laquelle l'auteur a reçu le grade de 7e dan Kyôshi. L'auteur se spécialisera dans la pratique du saï-jutsu et du kombo (bâton style d'Okinawa).
3 - Sous la férule de Maître Masahiko Tokuda pour le kyûdô (archerie selon les préceptes du zen), il obtiendra le grade de 4e dan des mains du grand maître Matsui Masakichi, 10e dan Shihan.

Parmi d'autres disciplines, il a pratiqué l'aïkido (style Korindo) au Budokan de Shizuoka et le kendo dont il a étudié les fondements jusqu'au 1er dan.

Il est également Diplômé d'Etat en karaté et aïkido.

Parallèlement aux arts martiaux il continue sa pratique de la méditation et devient l'élève proche du maître Zen (branche Soto), le révérend Sano Jushoku du temple Chûgen-in de Shizuoka.
Il sera également initié aux pratiques préliminaires du Shugendo, et du bouddhisme ésotérique de l'école Shingon qu'il étudiera et sur lequel il écrira plus tard un ouvrage.

Dès son retour en France suite à un grave accident du genou, il rédige des articles, puis des ouvrages. Il devient conférencier et commence à voyager régulièrement au Moyen Orient et surtout en Inde et au Tibet, à la recherche de maîtres dans le domaine spirituel, et de tout ce qui peut le rapprocher de cette Vérité que tout homme porte au fond de son propre cœur.
Au cours de ses nombreux pèlerinages avec son épouse pendant une quarantaine d'années (Inde du sud et du nord, Egypte, Japon, Israël, Tibet (mont Kailash), sources du Gange, etc. il aura la chance de rencontrer des chercheurs avancés et quelques rares maîtres authentiques. Après avoir visité les lieux les plus sacrés de l'Inde et du Tibet, l'auteur entreprendra d'être animateur de pèlerinage.

Ayant poursuivi assidûment la pratique et l'enseignement de la plus ancienne et célèbre école de sabre japonais, la Tenshin Shôden Katori Shinto ryû, officiellement reconnue en 1960 " Bien Culturel Immatériel" par la Préfecture de Chiba, l'auteur en devient en 2002, le responsable spirituel (shidosha), et l'instructeur officiel (kyôshi) pour la France.

Parallèlement à sa pratique spirituelle, à son service en tant qu'instructeur, l'auteur a écrit plus de cinquante ouvrages publiés sur les grands thèmes de la connaissance ésotérique et religieuse.
Retiré de la vie d'enseignant, l'auteur reste un étudiant et un pratiquant de la méditation et de la recherche de l'ultime vérité, le Soi divin et infini.